Que dire sur Jian Liang Tong-xiu? A part les liens de parenté qui nous relient, et même si pour moi elle est d’abord et avant tout ma mère, je vais tenter de vous la présenter en tant qu’artiste peintre.

Née en 1953 en Chine, elle grandit dans une famille d’intellectuels, avant d’être rattrapée par la Révolution Culturelle. A 16 ans, elle doit arrêter ses études secondaires pour partir travailler dans une ferme. Dix ans après, elle peut enfin reprendre des études, et rentre à l’Institut de Soie Textile de Suzhou, dans le département des Beaux-Arts. Après quatre ans d’études, elle reçoit son diplôme de Fin d’Etudes Supérieures et licence ès Lettres, et devient professeur de Beaux-Arts pendant cinq ans dans la ville qui l’a vue naître, à l’Université de Canton (Guangzhou).

En 1992, le processus de regroupement familial lui permet de rejoindre en France son mari, l’un des éminents architectes de Chinagora. La France nous accueille, elle et moi, et lui permet de réaliser un de ses rêves : mener une carrière d’artiste peintre à Paris, carrière qu’elle a poursuivie jusqu’à aujourd’hui. Plusieurs thèmes de peinture lui sont particulièrement chers. Le Tibet est le premier d’entre eux : après un premier voyage « initiatique » il y a environ vingt ans, puis un autre il y a deux ans, elle aime tenter de retranscrire toutes les émotions que suscite en elle le Tibet. Elle aime aussi peindre des scènes de vie quotidienne, notamment des jeux d’enfants, des paysages de France, etc. La beauté et le calme de ces scènes qui nous sont si familières l’inspirent énormément.

Elle participe régulièrement à de nombreux salons d'Ile-de-France, mais aussi à travers toute la France, et internationaux, dont elle est parfois invitée d'honneur ; elle organise aussi plusieurs fois par an des expositions personnelles dans des galeries et dans de nombreuses municipalités ; elle a remporté de nombreux prix.

-- Pu JIAN